Early detection of prostate cancer local recurrence by urinary prostate-specific antigen

Authors

  • Stéphane Bolduc Division of Urology, Centre Hospitalier Universitaire de Québec (CHUQ), Université Laval, Québec, QC
  • Brant A. Inman Division of Urology, Duke University Medical Center, Durham, NC
  • Louis Lacombe Division of Urology, Centre Hospitalier Universitaire de Québec (CHUQ), Université Laval, Québec, QC
  • Yves Fradet Division of Urology, Centre Hospitalier Universitaire de Québec (CHUQ), Université Laval, Québec, QC
  • Roland R. Tremblay Division of Urology, Duke University Medical Center, Durham, NC

DOI:

https://doi.org/10.5489/cuaj.1074

Abstract

Purpose: We assessed the role of urinary prostate-specific antigen
(uPSA) in the follow-up of prostate cancer after retropubic radical
prostatectomy (RRP) for the early detection of local recurrences.

Methods: We recruited 50 patients previously treated for prostate
cancer with RRP and who had not experienced a prostatespecific
antigen (PSA) recurrence within their first postoperative
year into a cross-sectional laboratory assessment and prospective
6-year longitudinal follow-up study. We defined biochemical
failure as a serum PSA (sPSA) of 0.3 μg/L or greater. Patients
provided blood samples and a 50-mL sample of first-voided urine.
We performed Wilcoxon rank-sum and Fisher exact tests for statistical
analysis.

Results: The median sPSA was 0.13 μg/L. The median uPSA was
0.8 μg/L, and was not significantly different when comparing
Gleason scores or pathological stages. Of the 50 patients, 27 initially
had a nondetectable sPSA but a detectable uPSA, and
11 patients experienced sPSA failure after 6 years. Six patients had
detectable sPSA and uPSA initially. Fifteen patients were negative
for both sPSA and uPSA, and 13 remained sPSA-free after 6 years.
The odds ratio (OR) of having sPSA failure given a positive uPSA
test was 4.5 if sPSA was undetectable, but was reduced to 2.6 if
sPSA was detectable. The pooled Mantel–Haenszel OR of 4.2 suggested
that a detectable uPSA quadrupled the risk of recurrence,
independent of whether sPSA was elevated or not. The sensitivity
of uPSA for detecting future sPSA recurrences was 81% and
specificity was 45%.

Conclusion: Urinary PSA could contribute to an early detection of
local recurrences of prostate cancer after a radical prostatectomy.

Objectif : Nous avons évalué le rôle de l’antigène prostatique
spécifique (APS) urinaire dans le suivi du cancer de la prostate
après prostatectomie radicale rétropubienne (PRR) pour le dépistage
précoce de récidives locales.

Méthodes : Cinquante patients atteints de cancer de la prostate
traités par PRR et n’ayant présenté aucune récidive avec anomalie
de l’APS dans l’année suivant l’intervention chirurgicale ont
été inscrits à une étude transversale par épreuves de laboratoire
avec suivi longitudinal prospectif sur 6 ans. L’échec sur le plan
biochimique était défini comme un taux d’APS sérique de 0,3 μg/L
ou plus. Les patients devaient fournir des échantillons de sang
et un échantillon d’urine du matin de 50 mL. Les analyses statistiques
reposaient sur le test de Wilcoxon et la méthode exacte
de Fisher.

Résultats : La valeur médiane de l’APS sérique était de 0,13 μg/L.
La valeur médiane de l’APS urinaire était de 0,8 μg/L; la différence
était non significative quand on tenait compte des scores de
Gleason ou des stades pathologiques. Sur les 50 patients,
27 présentaient des taux d’APS sérique non décelables au début,
mais des taux d’APS urinaire décelables; 11 patients ont présenté
un échec quant aux taux d’APS sérique après 6 ans. Six patients
avaient des taux d’APS sérique et urinaire décelables au départ.
Quinze patients n’avaient aucun taux décelable d’APS sérique ou
urinaire, et aucun APS sérique n’était toujours décelable chez
13 patients après 6 ans. Le rapport de risque d’un échec quant
aux taux d’APS sérique après détection d’APS urinaire est de 4,5
en l’absence d’un taux d’APS sérique décelable, mais diminue
à 2,6 en présence d’un taux d’APS sérique décelable. Le rapport
de risque cumulé de 4,21 calculé par la méthode de
Mantel–Haenszel porte à croire que des taux d’APS urinaire décelables
quadruplent le risque de présenter une récidive, que
les taux sériques soient élevés ou non. La sensibilité du test de
dépistage de l’APS urinaire pour la détection des récidives avec
anomalie des taux sériques était de 81 %, et la spécificité, de 45 %.

Conclusion : Le taux d’APS urinaire peut contribuer à un dépistage
précoce des récidives locales après une prostatectomie radicale.

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Author Biographies

Stéphane Bolduc, Division of Urology, Centre Hospitalier Universitaire de Québec (CHUQ), Université Laval, Québec, QC

Brant A. Inman, Division of Urology, Duke University Medical Center, Durham, NC

Louis Lacombe, Division of Urology, Centre Hospitalier Universitaire de Québec (CHUQ), Université Laval, Québec, QC

Yves Fradet, Division of Urology, Centre Hospitalier Universitaire de Québec (CHUQ), Université Laval, Québec, QC

Roland R. Tremblay, Division of Urology, Duke University Medical Center, Durham, NC

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How to Cite

Bolduc, S., Inman, B. A., Lacombe, L., Fradet, Y., & Tremblay, R. R. (2013). Early detection of prostate cancer local recurrence by urinary prostate-specific antigen. Canadian Urological Association Journal, 3(3), 213–17. https://doi.org/10.5489/cuaj.1074

Issue

Section

Original Research