TY - JOUR AU - Jeldres, Claudio AU - Suardi, Nazareno AU - Perrotte, Paul AU - Capitanio, Umberto AU - Walz, Jochen AU - Hutterer, Georg C. AU - Saad, Fred AU - Valiquette, Luc AU - Graefen, Markus AU - Widmer, Hugues AU - Karakiewicz, Pierre I. PY - 2013/04/25 Y2 - 2024/03/28 TI - Survival after radical prostatectomy and radiotherapy for prostate cancer: a population-based study JF - Canadian Urological Association Journal JA - CUAJ VL - 3 IS - 1 SE - Original Research DO - 10.5489/cuaj.1010 UR - https://cuaj.ca/index.php/journal/article/view/1010 SP - 13-21 AB - <p>Objective: Based on the natural history of localized prostate cancer,<br />the life expectancy (LE) of men treated with either radical prostatectomy<br />(RP) or definitive external-beam radiotherapy (EBRT) should<br />exceed 10 years. To test this hypothesis, we examined overall<br />survival rates after RP or EBRT in a contemporary population–based<br />cohort.</p><p>Methods: Within a population-based cohort we assessed crude survival<br />in 17 570 men diagnosed with prostate cancer who were<br />either treated with RP (n = 9678) or definitive EBRT (n = 7892)<br />between 1989 and 2000. Age and Charlson Comorbidity Index<br />(CCI) score at treatment represented covariates. In order to control<br />for prostate cancer–related mortality, we repeated analyses<br />for 9131 men who did not receive any secondary treatment for<br />prostate cancer.</p><p>Results: In the entire cohort, the actuarial 10-year survival probability<br />after RP was 75.3%, versus 36.7% after EBRT (p &lt; 0.001).<br />In those who did not receive any secondary treatment, the actuarial<br />10-year survival probability after RP was 81.1%, versus 30.4%<br />after EBRT (p &lt; 0.001). In multivariate Cox regression models,<br />EBRT was associated with a 2.8-fold (p &lt; 0.001) and 3.9-fold<br />(p &lt; 0.001) higher risk of mortality in the entire cohort and in<br />the cohort without secondary treatment, respectively. Increased<br />CCI score and increased age were also associated with a higher<br />risk of mortality (p &lt; 0.001).</p><p>Conclusion: Some men treated with EBRT and, to a lesser extent,<br />those treated with RP may have insufficient LE to warrant therapy<br />with curative intent. More stringent selection criteria are necessary<br />to avoid overtreatment.</p><p>Objectif : Si on se fie à l’évolution naturelle du cancer localisé<br />de la prostate, l’espérance de survie après une prostatectomie radicale<br />(PR) ou une radiothérapie externe (RE) définitive devrait être<br />supérieure à 10 ans. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons<br />examiné les taux de survie globaux après ces deux types d’interventions<br />dans une cohorte représentative récente.</p><p>Méthodologie : Dans une cohorte représentative, nous avons évalué<br />le taux brut de survie chez 17 570 hommes atteints d’un cancer de la <br />prostate ayant subi une PR (n = 9678) ou une RE définitive<br />(n = 7892) entre 1989 et 2000. L’âge et l’Indice de comorbidités<br />de Charlson (ICC) en cours de traitement étaient les covariables<br />examinées. Afin de mesurer la mortalité attribuable au cancer<br />de la prostate, les analyses ont été répétées chez 9131 hommes<br />n’ayant reçu aucun traitement secondaire pour leur cancer.</p><p>Résultats : La probabilité actuarielle de survie après 10 ans était<br />de 75,3 % pour la PR contre 36,7 % pour la RE définitive (p &lt;<br />0,001) dans la cohorte entière et de 81,1 % pour la PR contre<br />30,4 % pour la RE définitive (p &lt; 0,001) chez les patients n’ayant<br />reçu aucun traitement secondaire. Dans des modèles de régression<br />multivariable de Cox, la RE a été associée à un risque 2,8 fois<br />(p &lt; 0,001) et 3,9 fois (p &lt; 0,001) plus élevé de mortalité dans<br />la cohorte entière et dans la cohorte n’ayant reçu aucun traitement<br />secondaire, respectivement. On a aussi établi un lien entre<br />un risque plus élevé de mortalité d’une part, et un ICC plus élevé<br />et un âge plus avancé d’autre part (p &lt; 0,001).</p><p>Conclusion : L’espérance de survie de certains hommes traités par<br />RE et, dans une moindre mesure, de certains hommes traités par<br />PR pourrait être trop faible pour justifier un traitement à but curatif.<br />Des critères de sélection plus rigoureux sont donc requis afin<br />d’éviter tout traitement excessif.</p> ER -