@article{Abdelmounaim_Asseban_Bazine_Najoui_Samir_Ouhbi_Beddouch_Lezrek_Alami_2014, title={Anticholinergiques et hyperactivité vésicale}, volume={8}, url={https://cuaj.ca/index.php/journal/article/view/1450}, DOI={10.5489/cuaj.1450}, abstractNote={<p>L’hyperactivité vésicale (HAV) (overactive bladder [OAB]) se caractérise par une urgenturie, avec ou sans incontinence urinaire, associée à une pollakiurie diurne (> 8 épisodes) et à une nycturie (> 1 épisode). Elle touche 27 % des hommes et 43 % des femmes de plus de 40 ans. Elle a d’importantes répercussions sur les activités quotidiennes ainsi que sur le profil psychologique et sexuel. Elle résulte d’une contraction anormale du détrusor liée à une stimulation de certains récepteurs muscariniques. Il existe cinq sous-types de récepteurs muscariniques (M1, M2, M3, M4 et M5) situés dans la vessie, mais aussi dans d’autres organes : le cerveau, les yeux, les ganglions sympathiques, les glandes salivaires et le coeur. Même si les récepteurs M2 sont les plus nombreux, ce sont essentiellement les récepteurs M3 qui interviennent dans la contraction vésicale. Les anticholinergiques constituent la pierre angulaire du traitement de cette affection. Plusieurs molécules sont actuellement sur le marché, mais jusqu’à présent, aucun médicament n’exerce d’action sélective sur la vessie. De plus, ils ont tous des effets secondaires. Il est possible d’en atténuer l’intensité en amorçant un traitement progressif à raison de faibles doses croissantes.</p>}, number={1-2}, journal={Canadian Urological Association Journal}, author={Abdelmounaim, Qarro and Asseban, Mohammed and Bazine, Khalil and Najoui, Mohammed and Samir, Jamaleddine and Ouhbi, Youssef and Beddouch, Amoqrane and Lezrek, Mohammed and Alami, Mohammed}, year={2014}, month={Jan.}, pages={e36–43} }